Consultations

Beaucoup d’usagers trouvent ce système confortable : déplacements réduits pour se rendre en consultation, possibilité de maintenir les consultations malgré la distance, garde d’enfants, maladie, handicap, …

En cas de souci de santé, il peut être plus intéressant de se voir en distanciel mais sans masque, plutôt qu’en présentiel mais avec la moitié du visage cachée. Certaines personnes se sentent également plus à l’aise pour réaliser un entretien dans le confort de leur domicile : réaliser une séance de relaxation sur son propre lit, avoir son animal de compagnie près de soi, etc.

Par ailleurs, les études scientifiques montrent que la téléconsultation, ou cyberpsychologie, est aussi efficace que celle réalisée en face à face, notamment pour les TCC (e-TCC).

Pour les expertises psychologiques judiciaires en droit pénal, il est actuellement nécessaire de se rencontrer au moins une fois en présentiel.

Je suis en cours de formation à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, et aux spécificités que cela demande en psychologie légale (ex. : protocole d’entretien NICHD). En conséquence, je ne propose actuellement pas d’évaluation clinique des mineurs. L’entretien avec un mineur est cependant possible dans d’autres contextes que son évaluation clinique (ex. : l’entendre en tant que tiers ou témoin pour l’évaluation d’un adulte). Je propose en revanche des évaluations des compétences parentales.
Dans le cadre d’une expertise familiale, je fais pour l’instant appel à un sapiteur pour la partie de la mission qui concerne l’évaluation clinique des enfants.

À ce jour, les psychologues libéraux ont une obligation déontologique sans valeur juridique de respecter le secret professionnel. En cas de divulgation de vos informations, ils n’engagent donc pas leur responsabilité pénale, contrairement aux médecins par exemple. Dans tous les cas, le droit commun s’applique : tous les citoyens sont tenus de garder une confidentialité pour les secrets qui leur sont révélés, au nom du droit au respect de la vie privée.

Ainsi, que votre psychologue s’engage à respecter son Code de déontologie sur son site web ou dans sa salle d’attente (obligation contractuelle) ou non (obligation de droit commun), en cas de non-respect, vous pourrez le poursuivre devant un tribunal civil mais pas un tribunal pénal. Je ne révélerai donc pas à d’autres personnes que celle qui m’emploie ce qui s’est dit en entretien, sauf si c’est elle qui me le demande (transmission à un autre professionnel, rédaction d’un compte-rendu, …).

Il existe trois exceptions à cela :
– La « non-assistance à personne en danger » : chaque citoyen a une obligation de signalement aux autorités légales (de police ou de justice) d’une mise en danger grave (criminelle) d’un tiers, qu’elle soit passée, présente ou future.
– L’expertise judiciaire et l’obligation de soins : l’expertise demandée par un juge a pour objectif de l’aider à prendre sa décision. Par conséquent, les éléments transmis au psychologue lors de l’expertise peuvent par défaut être transmis à d’autres personnes que celle reçue en entretien. En revanche, l’expert a l’obligation d’en informer la personne avant de commencer l’entretien. Il en est de même pour les obligations de soins, ce qui permet au psychologue de se mettre en lien avec le système judiciaire pour attester de votre réhabilitation. Attendez-vous donc à ce que votre psychologue transmette un compte-rendu des consultations. Un filtrage des informations est effectué par le professionnel pour ne transmettre que les informations pertinentes, et rester proportionnel pour respecter au maximum votre vie privée.
– Une demande par la police : si vous faites l’objet d’une enquête par les autorités, les professions qui ne bénéficient pas du secret professionnel n’ont pas le droit de refuser de transmettre des éléments qui seraient réquisitionnés.

Je ne réalise pas d’évaluations neuropsychologiques (ex. : test de QI, diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA), impact cognitif d’un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDA-H), …). Ces tests demandent une formation particulière, et sont donc plutôt proposés par un neuropsychologue. Nous pouvons réaliser ensemble la partie clinique de l’évaluation.

Si un tel test semble important à vous faire passer dans le cadre de nos consultations, je vous proposerai de faire appel à un sapiteur, c’est-à-dire un autre professionnel se joignant temporairement à la mission.

Vous n’avez pas à payer un rendez-vous oublié ou auquel vous n’avez pas pu assister, même au dernier moment. Vous disposez, dans le mail de confirmation de votre rendez-vous, de liens pour déplacer ou annuler votre rendez-vous en cas de besoin, afin de permettre à une autre personne de bénéficier du créneau que vous ne pouvez plus utiliser.

Si votre entretien se déroule dans le cadre d’une expertise judiciaire ou d’une obligation de soins, auxquelles la présence est obligatoire, nous pourrons reprogrammer le rendez-vous sans problème, mais je préciserai sûrement vos absences (fréquence, justification, etc.) dans le compte-rendu.

Mes collègues de confiance sont rassemblés sur une page d’adressage ! N’hésitez pas à faire appel à eux quand je ne propose pas le service dont vous avez besoin, quand mes disponibilités ne correspondent pas à vos délais, ou tout simplement pour une question de préférence personnelle.